“Le rituel du coucher est essentiel à l’enfant pour lui permettre de passer une nuit sereine et reposante…”
D’ailleurs, cela peut aussi s’appliquer à la sieste du petit, mais à ce moment-là, quelques modifications devront être faites. Ceci étant dit, le rituel du coucher pour l’enfant doit s’ancrer comme une habitude, car ce sera par la même occasion une manière pour lui de prendre ses repères et d’être rassuré au moment de s’endormir. Néanmoins, il est important de noter que le rituel peut être différent en fonction de chaque enfant. Dans certains cas, il peut s’agir d’une comptine, d’un câlin ou encore d’une histoire, entre autres, avant d’aller dormir.
Quoi qu’il en soit, il faut trouver ce qui fonctionne pour le petit. Pour cela, nous vous proposons quelques astuces qui pourront vous inspirer.
Mais d’abord, pourquoi faut-il instaurer un rituel du coucher pour l’enfant ?
Comme nous l’avons indiqué un peu plus tôt, le rituel du coucher permet à l’enfant d’avoir un sommeil serein et reposant.
De ce fait, il est impensable de prendre cette étape si importante à la légère. En effet, cette pratique a pour but de préparer le bout de chou à retrouver les bras de Morphée. Qu’il soit bébé ou plus grand, à force de répéter ce même schéma au quotidien, il finira par reconnaître les codes et à comprendre quand il faut aller se coucher. D’autant plus que les habitudes sont généralement rassurantes pour l’enfant. Ici, le simple fait de mettre le pyjama, d’allumer la veilleuse, de passer au brossage des dents, entre autres, est une excellente façon de débuter.
Cependant, le rituel du coucher de votre enfant ne doit pas non plus être trop long. Une durée de 20 à 30 minutes suffira amplement pour préparer votre petit bout à se mettre au lit en toute tranquillité.
Quelles sont les différentes étapes de la routine dodo à mettre en place ?
Dans un premier temps, pour la routine dodo, il est conseillé de prendre trente minutes avant l’heure du coucher pour commencer à réduire les lumières dans la chambre du bout de chou, mais aussi dans toute la maison.
Ainsi, les lumières tamisées enverront directement un signal au cerveau de l’enfant, lui indiquant que la mélatonine peut être sécrétée. Il conviendra aussi de baisser le son de la télé pour diminuer le bruit au maximum. Il en sera de même du ton de la voix qui peut être plus bas. Si l’enfant est suffisamment grand, il peut commencer à ranger ses jouets qui traînent au pied de son lit et qui peuvent être dangereux pour lui s’il a envie de se lever la nuit pour aller aux toilettes.
À cela s’ajoute le moment d’enfiler le pyjama (optez pour l’un des modèles affichés sur ce site). Ici, l’aide des parents sera bien accueillie (surtout si l’enfant est en bas âge).
Le brossage des dents est bien évidemment la prochaine étape du rituel du coucher et s’il y a quelques récalcitrants qui ne sont pas motivés de s’y mettre, ce sera le moment idéal de proposer un petit jeu (par exemple, “Jacques a dit de se brosser les dents en 3 minutes”…). L’objectif, c’est de rendre tout ceci amusant, sans pour autant, trop excité l’enfant, qui aura plus de mal à s’endormir par la suite.
Se mettre au lit
Après les étapes précédentes viendra le moment d’installer le bambin dans son lit.
À cet effet, les parents peuvent aussi s’allonger à côté de celui-ci (à noter que ce rituel peut être alterné entre les deux parents) et lui lire une jolie histoire. Ce sera le moment de faire des câlins et des bisous à volonté à ce dernier ou encore de discuter de sa journée par le biais de quelques confidences. D’autres pourront s’amuser à écouter les bruits qui les entourent ou à compter les moutons, etc.
Cela dit, il est important de préciser que le rituel du coucher s’adapte en fonction de chaque famille et de chaque enfant.
Tout le monde peut le réadapter à sa propre manière. Certains enfants seront plus réceptifs aux histoires et d’autres auront peut-être uniquement besoin de passer un instant de tendresse avec leurs parents. Puis, il se peut qu’il y ait des jours où quelques étapes de la routine dodo devront être mises de côté. Le plus important, c’est de s’adapter à la situation et bien évidemment, le rituel du coucher change selon l’âge de l’enfant !
Que se passe-t-il si l’enfant ne souhaite pas se mettre au lit ?
Généralement, c’est à l’âge de 3 ans que les petits commencent à taper des petites crises au moment du coucher.
Alors que certains traînent un peu des pieds pour aller au lit, d’autres refusent tout simplement de le faire, et cela, malgré la mise en place d’une bonne routine dodo. Ces derniers n’hésitent pas à user de leur imagination pour trouver toutes sortes d’excuses afin de sortir de leur chambre ou au contraire pour inciter leurs parents à venir les voir.
Dans ces cas-là, que faut-il faire pour éviter une grosse crise de nerfs ?
Ici, il vaut mieux faire usage du jeu, car nous le rappelons, les enfants y sont plus réceptifs. À titre d’exemple, vous pouvez mettre en place un système de jetons et en distribuer 2 ou 3. Ainsi, le nombre de jetons dont ils disposent correspond aux “retours autorisés” dans le salon. Le but est de les encourager à garder un maximum de jetons, puisqu’en fin de semaine, les parents feront le compte et les récompenseront avec une petite surprise.
Une autre option pour les enfants qui ont du mal à trouver le sommeil, c’est de les laisser lire un livre ou encore observer la déco de leur chambre jusqu’à ce qu’il s’endorme.
Quand faut-il arrêter le rituel du dodo ?
À cette question, nous répondrons qu’il n’y aucun âge limite pour arrêter le rituel du dodo.
Même les adultes en ont besoin. Il suffit d’observer les gestes que l’on fait systématiquement chaque soir avant d’aller se coucher : baisser les lumières, mettre le pyjama, se brosser les dents, regarder un film, lire un livre, etc. Globalement, vous l’aurez compris, cette routine s’inscrit en nous depuis tout petit et reste dans nos habitudes au fil du temps.